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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Le franquisme, plaie toujours ouverte en Espagne

Publié par cercle Jean Moulin sur 3 Février 2012, 11:39am

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation

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le 03/02/2012 à 05:00 Vu 107 fois
 
Manifestation. Des milliers de personnes ont défilé, dimanche, à Madrid pour montrer leur soutien au magistrat espagnol Baltasar Garzon.

Manifestation. Des milliers de personnes ont défilé, dimanche, à Madrid pour montrer leur soutien au magistrat espagnol Baltasar Garzon.

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  • Manifestation. Des milliers de personnes ont défilé, dimanche, à Madrid pour montrer leur soutien au magistrat espagnol Baltasar Garzon.
  • Gerena. Les squelettes de 17 femmes de républicains fusillées en 1937 sont mis au jour dans la fosse commune, où ces femmes avaient été jetées par un peloton franquiste.
  • Procès. Le juge Baltasar Garzon a qualifié, mardi, devant le Tribunal suprême de Madrid, de « crimes contre l’humanité » les disparitions de civils sous le franquisme.

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Le procès du juge Baltasar Garzon, qui a indigné les familles de victimes du franquisme, leur a paradoxalement permis, mercredi, de commencer à témoigner, pour la première fois, devant la justice espagnole. Les sept juges du Tribunal suprême qui devront décider de condamner, ou non, le magistrat pour avoir ouvert une enquête sur les disparus du franquisme verront ainsi défiler 21 témoins appelés par la défense jusqu’au 8 février. Tous sont parents de victimes ou membres d’associations luttant pour honorer leur mémoire.

Fine chevelure blanche, voix cassée, aidée d’un déambulateur, la première appelée à la barre, Maria Martin, 81 ans, recherche les restes de sa mère fusillée en 1936 et jetée dans une fosse en bord de route, dans le centre de l’Espagne. « Ils l’avaient jetée en prison et la nuit du 21 septembre 1936, ils l’ont sortie pour aller déposer devant la justice mais, en chemin, ils l’ont tuée, ils ont tué 27 hommes et trois femmes », a-t-elle raconté. Son père n’avait eu de cesse de récupérer ses ossements, jusqu’à son décès, en 1977. Mais il avait dû s’incliner face à la loi du silence, a-t-elle expliqué. « Va-t’en, ne nous réclame plus rien, à moins que tu veuilles que nous te fassions ce que nous lui avons fait à elle », répondait-on à son père, selon Maria Martin.

« C’est la justice qui juge la justice »

« Pour la première fois devant un tribunal, ces gens-là vont pouvoir raconter ce que leur a infligé la dictature », expliquait avant le procès Emilio Silva, président de l’Association pour la mémoire historique, lui-même petit-fils d’une victime du franquisme.

Autre témoin, Pino Sosa, 75 ans, était venue depuis l’Archipel des Canaries pour témoigner, hier. « Quand ils ont pris mon père, j’étais toute petite », s’est-elle souvenue devant l

 

http://www.lejsl.com/actualite/2012/02/03/le-franquisme-plaie-toujours-ouverte-en-espagne

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