Le 27 mai 1943, date de la première réunion du Conseil National de la Résistance, n'aura jamais eu officiellement qu'un statut historique de second rang. Rien à voir, en tout cas, avec ce qu'a longtemps pu être le 18 juin 1940...
S'il fallait se poser la question de savoir pourquoi il en est allé ainsi jusqu'à présent, il apparaîtrait bien vite que la réponse tient "tout simplement" dans
cette circonstance que le Conseil National de la Résistance est un souverain qui a été victime d'un crime politique... passé totalement inaperçu.
Ainsi aujourd'hui ne le connaît-on plus guère que comme auteur de l'encore célèbreProgramme du 15 mars 1944. Souvent reproduit, et parfois jusque dans son intégralité, ce texte comporte pourtant quelques éléments significatifs qui auraient pu, dès longtemps, faire dresser l'oreille à ses lectrices et lecteurs... Ainsi allons-nous nous arrêter, pendant un tout petit instant, sur le langage que le Conseil National de la Résistance utilise dans le document dont nous pressentons toutes et tous, aujourd'hui, qu'il était un chef-d'oeuvre...
Voici tout d'abord le "Plan d'action immédiate" :
"Les représentants des organisations de RESISTANCE, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R. expriment [...],proclament [...], adjurent [...], insistent [...], constatent [...], constatent [...], constatent[...].
En conséquence, les représentants des organisations de RESISTANCE, des
centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.déclarent [...], ont l'espoir que [...], affirment solennellement [...]."
("solennellement" est-il écrit, et maintenant, le ton change)
"Pour mobiliser les ressource
http://souverainement.canalblog.com/archives/2012/05/31/24352731.html