Contactée en octobre 1941 par un membre du service ROP (Recrutement, Organisation, Propagande), elle rejoint les rangs du mouvement Combat et assure des missions de diffusion et de propagande, puis devient agent de liaison pour l’agglomération de Bourg-en-Bresse. En mai 1944, elle est affectée à Lyon par le chef régional des Forces françaises de l’intérieur, Alban Vistel.
Suite à une dénonciation, elle est arrêtée le 3 août 1944 par la Gestapo, alors qu’elle circule à pied sur le pont Morand. À l’issue de dix jours d’interrogatoire et de tortures dans les locaux de la place Bellecour, elle est condamnée à mort par le tribunal militaire allemand le 20 août. Emprisonnée à Montluc, elle est libérée ainsi que ses codétenus le 24 août 1944 lors de la libération de la prison.
Médaillée de la Résistance, citée à l’ordre du corps d’armée avec attribution de la Croix de Guerre, Hélène Berthaud a reçu en outre en 1998 les insignes de la Légion d’honneur (chevalier) et la Croix du Combattant volontaire.
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